Par Où Commencer;
Par « Où » commencer, par « Où » finir ? Le Zohar dit : « La réponse est dans la question ». « Où » est-ce un endroit, un lieu ? C’est là qu’il prend son origine, c’est là qu’on le situe. Sa fin est dans le « Où » lui-même.
Dans sa totalité, il est l’origine et la fin, il est l’endroit, le lieu, il est saint et se trouve en nous. Où est « Dieu », sa direction. Je suis dans un lieu avec ce qui l’entoure, le « Où » est en moi et autour de moi.
Qu’est-ce que l’espace temps pour l’âme ? Nos sages expliquent : « C’est le changement d’images d’un lieu ». Je regarde devant moi ? Un siège, une table, la fenêtre, le voisinage, la lune, les étoiles. Où est mon « Où » ? En Amérique, à Paris, à Jérusalem. Mon « Où » est partout où il veut être à la fois, il va et vient dans toutes les directions à une vitesse incommensurable.
D’où il est ?
En hébreu, « Où » s’écrit Min מן et se lit aussi « Manne » מן. « D’où il est » s’écrit Min Hou, מן הוא. A la sortie d’Égypte en traversant le désert du Sinaï les hébreux se sont nourris pendant 40 ans de la « Manne », c'est à dire qu’ils se sont nourris du « Où ».
Le secret de la croyance se trouve dans la direction de « D’où il est » qui est le même mot que croyance. Croyance = Emouna = אמונה = D’où il est. = Min Hou = מן הוא
Sa croyance = Emounato = אמונתו = Oumanouto = אומנותו = Son art.
Le mot croyance signifie art. Où est ton art, est ta croyance.
La science des mots est la Kabbale;
Pour être révélé la lumière doit être cachée.
Cette science nous vient des hébreux. Le mot Hébreu signifie traverser. Car ils traversent vers le « Où », vers le lieu, grâce à l’hébreu cette science des paroles de l’âme devient palpable. Elle nous fait traverser de l’origine à la fin. C’est une langue sainte qui nous transporte vers le lieu « Saint », le centre des centres où tout est écrit, « la Torah ». Pour être révélé la Lumière doit être cachée. La raison d’être du caché, c’est l’existant. La Torah révèle sa Lumière à ceux qui vont chercher ce qui est derrière chaque écrit, chaque mot, chaque Lettre, chaque forme, chaque son.
Approche de la Kabbale: Les 4 Chemins du Paradis p.11
En se retirant pour créer les mondes, « Dieu » a laissé sa trace de Lumière.
Lorsqu'Adam fût créé, il contenait toutes les âmes, masculin et féminin.
Au début, nous recevions en quantité infinie la Lumière, nous étions dans un vase de Lumière. Nous ne faisions qu’un avec Lui ; Et la matière n’existait pas. Nous recevions sans mériter toute la Lumière et nous n’avions pas avec qui la partager. Nous avons demandé à « Dieu » de nous créer un monde pour mériter de recevoir la Lumière et la partager.
Comme nous ne voulions plus de cette Lumière sans la mériter, notre contenant le vase ne pouvait plus contenir la Lumière et nous avons explosé dans le Big-bang et nous sommes entrés dans le monde de la matière qui a comme intelligence principale de recevoir pour elle-même et d’envelopper la Lumière.
Nous sommes entrés dans le monde de la matière pour mériter de recevoir avec la possibilité de partager. L’intelligence de l’âme est de recevoir pour partager. A quoi me servent les plus grandes richesses de ce monde si je n’ai personne avec qui les partager.
L’explosion du Big-bang a créé le son des 22 lettres de l’alphabet et les 10 sphères ordinateurs.
Vase-Canal
Un Kabbaliste comme un chercheur s'il mène son étude pour lui-même est enfermée, voué à l’explosion. Le libre arbitre choisit l’intelligence de recevoir pour partager. Ce combat élimine le « Pain de la honte ». Nous refusons de recevoir quoique ce soit sans le mériter et nous avons le désir de le partager, c’est la clé de notre vie. Toute autre action tire ses forces de l’autre côté.
Aujourd’hui, nous n’agissons pas comme un vase, mais comme un canal recevant la Lumière d’un côté pour la transmettre de l’autre côté et ne plus exploser dans le Big-bang. Cette situation se produit tous les jours sous nos yeux. Le mal, c’est de recevoir pour soi, il mène au trop plein et notre âme se retrouve en situation de Big-bang.
Aujourd’hui, il est permis de révéler les choses les plus cachées, à condition d’agir en canal Tsinor qui veut aussi dire Ratson, la volonté de transmettre. Plus l’on transmet, plus l’on reçoit.